lundi 21 novembre 2011

alcool & prévention l'hypocrisie française !






La production d’alcool vendue :

La consommation d’alcool est en baisse depuis une quarantaine d’années en France, elle a été divisée par deux passant de 26 litres d’alcool pur par individu de plus de 15 ans en 1960 à 12,3 en 2009. Cette baisse marquée de la consommation d’alcool est principalement imputable à la diminution des quantités de vin consommées. Néanmoins, du fait de l’augmentation des prix, le chiffre d’affaires de la filière alcool en France connaît une évolution favorable pour représenter 15,8 milliards d’euros en 2007, se décomposant en un chiffre d’affaires réalisé en France de 9,9 milliards et de 5,9 milliards à l’exportation (voir la base ALISSE de l’Insee, nomenclature NAF : 159a, b, d, f, g, j, l, n et q). Le poste champagnisation (champagne et mousseux) représente 4,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires, les eaux de vie naturelles (cognac, armagnac…) 3 milliards, la vinification (vins de table, de pays, V.D.Q.S, A.O.C.,…) 2,6 milliards et la brasserie 2,2 milliards d’euros.

Le poids économique de la filière alcool en France :

La filière alcool représentait près de 500 000 emplois en France en 2000, qu’ils soient directs ou indirects. C’est aussi un secteur contribuant très fortement au solde du commerce extérieur : en 2007, 37% du chiffre d’affaires est réalisée à l’étranger. La France se place ainsi dans les premières positions d’exportation de vin, de spiritueux et de bières. La filière alcool contribue aussi aux finances publiques. En 2003, les recettes fiscales hors TVA provenant de la filière alcool étaient estimées à 2,8 milliards d’euros . 80 % de ces recettes provenaient des spiritueux, 10 % des bières et 4 % étaient issues de la taxation des vins, enfin 6 % de ces recettes étaient retirées de la taxation des produits intermédiaires et d’autres produits.

(source : http://www.ofdt.fr/ofdtdev/live/produits/alcool/offre-1.html)

à voir aussi :  la réforme de la taxe sur les alcools telle que présentée par le gouvernement épargne miraculeusement le vin et le rhum, productions dans lesquelles la France excelle. Tous les amendements visant à les soumettre également ont été mystérieusement retirés ou n'ont pas été soutenus en séance. "Les producteurs de vin sont largement exonérés dans les autres pays d'Europe", a justifié Valérie Pécresse, ministre du budget, qui a du coup peiné à convaincre que cette hausse traduit un véritable effort de santé publique, plus qu'un moyen de combler un peu le déficit de sécurité sociale.

(source : lemonde.fr)





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